Aujourd’hui, la durée du congé parental est de trois ans maximum. La ministre des droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem propose de raccourcir le dispositif afin d’en améliorer la rémunération.
La réduction des inégalités professionnelles entre les hommes et les femmes est inscrite sur la feuille de route du nouveau gouvernement. Déjà Michel Sapin, ministre du Travail, a indiqué qu’un décret, promulgué avant la fin de l’année, prévoiera des sanctions (sans doute financières) pour les entreprises de plus de 50 salariés qui, à cette date, n’auront engagé aucun plan d’égalité salariale.
Favoriser le retour à l’emploi des mamans
Aujourd’ hui c’est Najat Vallaud-Belkacem qui, sous sa casquette de ministre des Droits des Femmes, a abordé la question du congé parental d’éducation, sollicité à 98% par des femmes.
La ministre a proposé d’en réduire la durée maximale de 3 ans pour, en contrepartie, améliorer les rémunérations accordées dans le cadre du dispositif, mais aussi de multiplier les passerelles visant à favoriser le retour à l’emploi des jeunes mamans, après un congé de plusieurs mois, voire plusieurs années.
Najat Vallaud-Belkacemsouhaite ainsi permettre aux femmes qui le souhaitent de bénéficier, dès le début CPE, « de formations » et de la possibilité de realiser « des bilans de compétence », et enfin d’avoir accès à des « emplois aidés ».
Parallèlement, le congé parental d’éducation aurait une durée maximale moins longue, mais il serait mieux rémunéré (550 euros aujourd’hui). L’objectif est aussi d’encourager les hommes à prendre des congés parentaux.
Un des deux conjoints a cette possibilité aujourd’hui. Le demande doit être formulée dans un délai de trois ans, à partir de la naissance de l’enfant. La durée du congé varie en fonction de l’ancienneté dans l’entreprise et du nombre d’enfants à charge.