Malgré la crise, les salaires n’ont pas trop souffert en 2011. C’est ce qu’indique une étude menée par le cabinet Deloitte. Mieux : les augmentations consenties octroyées ont été mêmes supérieures aux prévisions. Les prévisions s’annoncent plus sombres pour 2012.
La crise a renchéri la vie et ralenti la marche des salaires. L’étude menée par le cabinet Deloitte, relayée par L’Entreprise.fr, de veut tout de même rassurante par rapport aux prévisions faites initialement : malgré le réveil de la crise en 2011 (à partir de l’été surtout), les entreprises ont globalement maintenu le niveau des salaires sur l’ensemble de l’année.
Augmentations maintenues
Une entreprise sur deux n’a pas baissé son enveloppe consacrée aux augmentations : celles-ci ont même été légèrement supérieures à ce qui avait été prévu (entre 2,7% et 2,8% pour les cadres).
Toujours selon l’étude, organisée à l’occasion des négociations annuelles obligatoires sur les salaires, les entreprises aux reins plus solides, car positionnées sur un créneau porteur, comme le luxe ou la santé, affichent des budgets légèrement supérieurs aux autres (+0,4%).
Perspectives en 2012
Les premières prévisions anticipent déjà une année 2012 plus serrée: les augmentations prévues seraient en léger recul (-0,1%) par rapport à celles réalisées en 2011.
Enquête-flash sur la rémunération menée auprès d’une centaine d’entreprises dont 40% emploient plus de 10.000 salariés.