Aujourd’hui, en France, plus de trois millions de salariés sont exposés à des niveaux de bruit potentiellement nocifs. Et 1 200 cas de surdités professionnelles sont reconnus chaque année.
La surdité représente la première maladie professionnelle depuis 1982. Mais le bruit provoque également stress et fatigue qui ont des conséquences sur la santé du salarié et sur son travail.
Pourtant, des solutions existent pour limiter l’exposition des travailleurs aux nuisances sonores.
L’impact du bruit sur les salariés
Le bruit est considéré comme pénible à partir de 65 à 70 décibels. Le niveau d’exposition devient préoccupant à partir d’un niveau sonore moyen de 80 dB sur une journée de travail de 8 heures, et le seuil de danger au-delà duquel des dommages peuvent survenir est estimé à 85 dB sur 8 heures.
Si dans les bureaux, le niveau sonore dépasse rarement les 40 dB, le bruit représente un réel problème dans l’industrie (industrie mécanique, industrie du bois), dans les métiers du tissage et de l’édition, et dans le secteur du BTP, la majorité des machines utilisées atteignant les 100 dB. Ainsi, plus de 27 % des salariés sont exposés à des bruits supérieurs à 85 dB durant leur journée de travail.
Selon une enquête du Ministère du Travail, sur 13,5 millions de salariés, plus de 21 % déclarent éprouver des difficultés à entendre une personne qui leur parle à moins qu’elle n’élève la voix. De légers troubles, tels que des sifflements, peuvent apparaître. Au stade suivant la surdité est manifeste. Au total, 1 200 cas de surdités professionnelles sont déclarés chaque année.
Plus largement, le bruit au travail entraîne fatigue et stress. Il nuit donc à la qualité du travail, et peut être à l’origine d’accidents.
La réduction du bruit
La législation (décret 2006-892 du 19 juillet 2006 pour la protection des travailleurs et décret 88-930 du 20 septembre 1988 pour la correction acoustique de l’environnement de travail) oblige l’employeur à prévenir les risques d’exposition au bruit en agissant le plus en amont possible sur l’environnement de travail.
Le bruit doit être pris en compte au moment de la conception des locaux (isolation acoustique des cloisons, murs, sols, portes et vitrages, encoffrement des machines, etc.) afin de réduire le bruit à la source et de limiter la propagation du bruit. Il convient d’évaluer l’exposition des salariés au bruit (sources, niveau sonore, mode de propagation, intensité des vibrations, etc.).
De nombreux acteurs spécialisés dans l’isolation acoustique comme Isolys et SIIC, proposent après étude des solutions adéquates pour atténuer les bruits inhérents à tout type d’activité et ainsi améliorer le bien-être et la productivité des salariés.