Les stages sont de plus en plus utilisés par les établissements d’enseignement afin de faciliter la transition de leurs étudiants dans le monde professionnel. C’est pourquoi depuis plusieurs années la législation les encadre afin d’éviter les dérives commises par les entreprises.
Les différents types de stages
Le stage « découverte »
Appelé également « stage d’observation », c’est un moyen pour les plus jeunes de découvrir le monde professionnel sur de courtes durées (moins d’un mois), une manière de les couper de leurs méthodes scolaires. Il ne s’agit évidemment pas que d’observation car afin de comprendre le fonctionnement d’une entreprise il est nécessaire d’effectuer des tâches opérationnelles. Le degré d’implication dans la vie de l’entreprise diffèrera d’un candidat à l’autre.
Le stage d’application
D’une durée allant de 1 à plusieurs mois, ce type de stage est destiné à valider les acquis d’un étudiant. Le contenu du stage est donc en rapport avec la formation suivie et la définition des missions est primordiale. Ces stages permettent de définir le projet professionnel de l’étudiant en lui faisant accomplir des missions en corrélation avec sa spécialité.
Le stage de fin d’études
Ce stage est capital car s’il est bien choisi il mènera souvent à la conclusion d’un contrat de travail qui constituera alors le premier emploi du « futur ancien » étudiant. Il s’agit alors d’une sorte de période d’essai, avant de déboucher dans la vie active.
Le stage « coupure »
Ici, l’étudiant prend la décision de suspendre le déroulement de son cursus en se réservant une année consacrée à un stage permettant d’agrémenter son diplôme d’une année d’expérience. Ces périodes longues d’une année sont généralement mieux rémunérées que les autres types de stage, souvent plus courts.
2. Les modalités
Les modalités
La convention de stage
Les stages en entreprise sont encadrés et conventionnés. Il s’agit d’un engagement tripartite, à savoir : l’entreprise, le stagiaire et l’établissement d’enseignement. Celle-ci devra contenir des mentions légales obligatoires telles que la période de stage, les horaires, la gratification, les conditions d’encadrement, etc.
En aucun cas les entreprises ne doivent accepter un stagiaire afin de remplacer un salarié ou afin d’occuper un poste qui nécessite un travail permanent.
La gratification
La législation oblige les entreprises à rémunérer les stagiaires intégrés à l’entreprise à partir d’une durée de 3 mois pleins, mais cette période minimum devrait être rapportée à 2 mois d’ici septembre 2009 selon le rapport « Des emplois pour les jeunes : France » de l’OCDE. En 2009, la gratification pour un stagiaire de 3 mois minimum s’élève à 398,13 € mensuel, soit 12,5 % du plafond horaire pour 35 heures par semaine.
Le statut
Durant une période de stage en entreprise, le stagiaire détient toujours son statut d’étudiant, et reste donc sous la direction de son établissement d’enseignement.
Il bénéficie pendant son stage du régime de la Sécurité sociale en matière d’accident du travail et de maladie.
Le code du travail s’applique également appliquer pour le stagiaire, de la même façon que pour un salarié lambda.