Dans une étude conduite par OpinionWay, plus d’un salarié sur trois déplore le manque d’écoute de son chef.
Il est d’usage en France de parer ses chefs de tous les maux. Dans une étude réalisée par OpinionWay auprès d’un panel de 1 001 salariés français, les sondés n’y vont pas de main morte. Il faut dire que l’objet de l’enquête est orienté négativement, en ce qu’il demande aux salariés d’énumérer les défauts professionnels de leurs supérieurs. Un côté face qu’ils ne manquent pas mettre en rapport avec le côté pile révélant la personnalité profonde des intéressés et, en creux, leurs valeurs humaines.
Des chefs sans charisme
Au hit parade des tares, ils citent d’abord le « manque d’écoute » et les défaillances en matière de communication. 36% des sondés font ce reproche à leur manager (51% chez les moins de 29 ans).
22% estiment que leur chef n’a ni le charisme, ni les ressources morales et verbales suffisantes pour motiver ses équipes, 19% trouvent qu’il pèche dans sa capacité à prendre de bonnes décisions, et 12% considèrent qu’il ne délègue pas assez, un comportement proche de l’égocentrisme qu’ils ressentent, de leur côté, comme un manque de confiance à leur égard.
D’après Karl Rigal, rédacteur en chef du site Minster.fr qui publie l’étude d’Opinion Way, « une écoute active des problèmes que peuvent rencontrer ses subordonnés permet au patron d’apporter des solutions et de faire avancer son équipe. Montrer de l’intérêt envers ses collaborateurs permet aussi de les inclure d’avantage dans la vie de l’entreprise et donc de les rendre plus performants » (source : Huffington Post).
Dans son enquête, l’institut de sondage propose aussi aux salariés français de brosser le portrait du manger idéal : ils le voient comme un vrai leader apte à stimuler ses équipes et capable de se responsabiliser aux moments-clés pour prendre les bonnes décisions stratégiques. Ils sont aussi demandeurs de challenges et d’objectifs.