D’après une récente étude de l’Ifop, la mobilité professionnelle serait loin d’être un choix pour les cadres français. Elle serait le fruit de leur initiative dans 39% des cas seulement et serait vécu plus d’une fois sur deux (55%) comme une contrainte.
Plus de fatigue (liée aux déplacements : 55%, et aux horaires : 26%) et moins d’équilibre dans l’organisation de leur vie professionnelle et privée (cités par 70% d’entre eux). Voilà les inconvénients principaux que les cadres rapportent le plus souvent quand il est question de leurs déplacements professionnels.
Ils sont tout de même plus nombreux : 76%, à se dire prêts à accepter un poste qui les obligerait à s’absenter 3 jours ou plus par mois, plutôt que d’accepter un poste qui les obligerait à changer de domicile (39% seulement).
La mobilité professionnelle est en effet vécue par les cadres français comme une contrainte (55% d’entre eux le déclare) plutôt que comme une opportunité d’évolution professionnelle (45% restants).
D’ailleurs l’initiative de la mobilité professionnelle vient moins des cadres eux mêmes que de leur employeur : respectivement 39% et 49% des cas.
Toutes ces données proviennent d’une étude réalisée par l’institut français d’opinion publique (Ifop) qui révèle par ailleurs que si les cadres sont généralement plus confrontés à la mobilité professionnelle que le reste de la population : 27% contre 23%, c’est encore le fait d’être âgé de moins de 35 ans et de justifier de moins de deux ans d’ancienneté dans une entreprise qui expose le plus fréquemment un employé à une expérience de mobilité professionnelle : respectivement 31% et 38%.