Un management souple et participatif, une bonne rémunération, un travail collectif : autant de conditions qui caractérisent, selon les étudiants, une entreprise idéale, celle dans laquelle ils rêvent de faire carrière.
Comment les jeunes imaginent l’entreprise de demain ? Une étude réalisée par le cabinet d’audit et de conseil Deloitte donne plusieurs éléments de réponses, avec une vision « tronquée » cependant car ce sondage prend en compte les aspirations des seuls étudiants. Elle délaisse également les paramètres liés à la crise du marché du travail qui durcit l’accès des jeunes à l’emploi, y compris lorsqu’ils sont très qualifiés.
Un échantillon de 1018 futurs diplômés a été interrogé. Tous ont déjà réalisé un stage en entreprise, une première expérience qui leur a permis de façonner leur propre opinion sur le milieu professionnel tel qu’il fonctionne aujourd’hui, et tel qu’ils souhaiteraient le voir évoluer.
Combien veulent gagner les étudiants ?
A travers un questionnaire, ces jeunes étudiants dressent le portrait idéal de l’entreprise dans laquelle ils rêvent de travailler. 47% visent un poste dans un grand groupe, une marque célèbre et reconnue dotée d’un statut international. Ils ne citent pas de nom mais 16% indiquent vouloir s’orienter vers le secteur de la finance.
Si un tiers des filles ambitionne de décrocher un emploi au sein des directions marketing et de communication, une majorité de garçons voient encore plus loin et souhaitent intégrer une fonction à haute responsabilité dans la direction générale d’une entreprise.
Une très large part de ces jeunes recrues souhaite évoluer, on l’a vu, dans une entreprise de renommée mondiale : pour y parvenir, 27% envisagent de partir à l’étranger. 81% souhaitent rester en France mais pour travailler dans une équipe internationale.
Beaucoup rêvent d’un management souple et participatif, d’un travail en équipe et d’une flexibilité horaire qui leur permette de concilier vie professionnelle et vie privée. Le salaire reste bien évidemment au cœur de leur préoccupation : les jeunes garçons fixent le montant idéal à 34.000€. Pour 62% des étudiantes, une enveloppe annuelle de 25 000 et 35 000 € serait un bon salaire pour débuter.
« Avant même leur intégration sur le marché du travail, les femmes se positionnent, à près de 9%, en dessous des prétentions salariales des hommes» remarque l’étude Deloitte.