Interrogés dans la cadre d’une enquête sur les patrons du futur, les jeunes diplômés des grandes écoles dressent le portrait d’un manager radicalement différent du profil-type d’aujourd’hui.
Le groupe Grandes Ecoles au féminin (GEF) et l’Observatoire Sociovision ont mené une grande enquête auprès des jeunes diplômés des grandes écoles afin d’appréhender leur vision du manager de demain.
D’emblée, les étudiants prônent une sorte de rupture avec les méthodes qu’ils considèrent comme majoritaires aujourd’hui et anticipent « un profil inverse de ceux qui tiennent actuellement les rênes du pouvoir ».
En clair, 61% des jeunes interrogés misent sur les « longtermistes », c’est-à-dire des patrons qui « sauront piloter et préserver l’intérêt de l’entreprise à long terme », seuls 15 % des sondés estimant que les managers d’aujourd’hui « savent motiver et diriger leurs collaborateurs ».
Pour permettre le changement de cap et voir émerger des pratiques managériales nouvelles, fondées sur des qualités plus « humaines » et un surcroît d’éthique et d’exemplarité, les diplômés des grandes écoles proposent une formation « plus précoce et plus poussée » au management et comptent sur la promotion d’un plus grand nombre de femmes à des postes à hautes responsabilités.