Les résultats d’une étude menée dans 23 pays, notamment auprès de 1000 français, indiquent que même si les salariés sont toujours aussi engagés dans la réussite de leur entreprise. Leur implication pourrait même être renforcée si les dirigeants prenaient plus le temps de leur expliquer clairement les objectifs de l’entreprise et l’importance du rôle qu’ils y jouent.
D’après les résultats de la Global Workforce Study, une étude menée par le cabinet de conseil Towers Watson dans 23 pays auprès de 22 000 salariés d’entreprises de plus de 500 personnes, les salariés seraient toujours aussi impliqués dans la réussite de leur entreprise, malgré la crise et la défiance qu’ils expriment à l’égard de leurs dirigeants.
En effet, seuls 39% des salariés français (sous population de l’étude comptant 1000 individus) jugeraient leur direction digne de confiance, 30% considèreraient par ailleurs que cette dernière encouragerait leur employabilité et 25% seulement estimeraient que leur dirigeant se souci de leur bien-être.
Malgré ces données, 56% des salariés se disent engagés auprès de leur entreprise, c’est presqu’autant qu’il y a deux ans avant la crise : 57% en 2008.
Par ailleurs, la plupart exprime le souhait de contribuer au succès de leur entreprise en s’impliquant encore plus dans leur travail : « 63% déclarent être personnellement motivés pour aider leur entreprise à réussir (+2 points vs. 2008) », précise un communiqué de Towers Watson.
« Une communication renforcée et une meilleure compréhension des objectifs de son équipe, de son entité auraient un effet de levier supplémentaire sur l’engagement des salariés et sur la réussite globale des entreprises », indique Philippe Poincloux, consultant chez Towers Watson France.
En effet si les salariés déclarent vouloir volontiers s’impliquer pour la réussite de leur entreprise, 40% seulement comprennent les objectifs qu’elle poursuit et pas plus d’un tiers ne saisit l’impact de sa contribution sur la performance de la société qui l’emploie…