La tranche des 15-20 émet des réserves sur son avenir dans les entreprises telles qu’elles fonctionnent aujourd’hui.
Que va-t-on faire de la génération Z qui n’a jamais connu qu’internet ? Quel regard portent ces jeunes, âgés aujourd’hui de 15 à 20 ans, connectés en quasi-permanence, sur le monde de l’entreprise ? Selon une enquête de BNP Paribas, leur première réaction, quand on leur parle de l’entreprise à la papa, celle où travaille par exemple leur grand frère presque trentenaire, confine à la défiance : ils la décrivent comme « dure », « compliquée », « fermée », « cruelle », ennuyante et même « effrayante » à certains égards.
Une entreprise fun ?
Leur ressenti est cinglant mais ne vas pour autant jusqu’au « dégoût ». Toutefois, 47% d’entre eux indiquent se dire prêts à se lancer dans la création d’une entreprise. 53% révèlent qu’ils préféreraient ainsi « être leur propre patron » pour conserver leur liberté et coller au mieux à leur idéal professionnel, tel que leur esprit le conçoit.
84,5 % affirment que ce choix d’avenir sera dicté par leur passion, et 40% souhaitent exercer une activité qui leur laissera suffisamment de temps pour profiter de leur vie privée. Beaucoup ont conscience qu’il faudra multiplier les expériences avant de trouver la bonne voie, et que l’évolution du marché du travail les contraindra à changer plusieurs fois de métier au cours de leur vie.
Pour 39% des sondés, la qualité de la rémunération sera déterminante dans leur choix. 25% espèrent travailler dans une entreprise qui soit « fun » et 22% dans un secteur « innovant ». 21% parlent d’éthique et 20% souhaitent exercer sur un marché international.