Les amateurs de la « gestion générationnelle » des employés distinguent les salariés selon leur âge. La génération Y qui représente 28% de la population est amenée a être de plus en plus présente dans les entreprises. Ses particularités sont à prendre en compte pour un management plus efficace.
On est souvent tenté de faire rentrer les gens dans des cases et pour manager ses salariés, on les distingue souvent par leur appartenance à des catégories d’âges.
Ainsi, la génération des baby-boomers désigne les personnes nées entre 1945 et le milieu des années 60, on parle de la génération X pour les individus nés entre 1965 et la fin des années 80 et les jeunes ou futurs diplômés appartiennent quant à eux à la génération Y (naissance entre la fin des années 70 et 1995).
Certains spécialistes estiment que les attentes des différentes générations de salariés ne sont pas tellement différentes les unes des autres et d’après une étude menée par Alter Ego Solutions, un cabinet spécialisé en marketing RH et recrutement : « l’effet générationnel est largement surestimé. En réalité, les motivations et les comportements professionnels traversent les classes d’âges ».
D’autres, au contraire, plaident pour une gestion plus ciblée, dite “générationnelle” des talents pour obtenir le meilleur de chacun. Une approche qui implique de se pencher sur les préoccupations et les attentes de toutes les catégories d’âge qui compose l’effectif de l’entreprise.
Qu’on adhère ou non au concept de la gestion générationnelle de l’entreprise, la génération Y représente près de 28% de la population nationale et ses membres sont amenés à devenir de plus en plus nombreux en proportion au sein des entreprises. Connaître les particularités de comportement et les attentes spécifiques qu’on lui attribue n’est donc pas négligeable.
D’après les experts en management, les membres de la génération Y accordent une importance toute particulière à l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée, tout comme au sens de leur travail. Les tâches routinières ou imposées sans explication les rebutent et pour s’investir, ils ont besoin de comprendre quels sont les enjeux, les objectifs à atteindre et comment leur travail permettra d’y arriver.
Première génération à côtoyer les ordinateurs et internet depuis l’enfance, ses membres ont acquis une maîtrise intuitive des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Une particularité qui fait probablement d’eux des individus inventifs mais aussi parfois impatients.