L’agence de publicité Fullsix installée à Paris a été créée en 1997 en vue de tirer le meilleur parti des techniques du marketing numérique. Elle s’est réorganisée afin de renforcer ses structures. Elle vient de se doter de deux nouveaux gadgets.
La première structure appelée 6 PM, basée sur les techniques AdExchange, est une plate-forme automatisée de vente ou d’achat d’espaces publicitaires. Cette entité devrait faire doubler cette année les activités de l’entreprise sur le marché du numérique et les étendre à l’international selon Frédéric Layer, précédemment directeur commercial de Weborama.
La seconde structure, nommée C16, a vu le jour après la fusion de deux entités du groupe, à savoir son département « big data-datamining » et son institut d’études OTO Research. La mise en œuvre de C16 a été dirigée par Hélène Gaumont Saintonge avec l’aide d’Anne-France Allali, toutes deux étant déjà membres du groupe. C16 a pour but d’assurer des prestations d’analyse comportementale des consommateurs, des études approfondies et des mesures de performance associées à des modèles prédictifs.
Selon Marco Tineli, président du groupe Fullsix, C16 va permettre à l’entreprise d’aider les annonceurs à bien comprendre les potentialités du digital et à bien les utiliser. Aujourd’hui, l’agence de communication compte 600 salariéss en France et 1 200 à travers le monde. On peut dire qu’elle est la plus grande agence numérique indépendante en Europe.
La marge brute de l’entreprise était de 85 millions d’euros à la clôture de l’exercice en septembre 2012. Ce qui correspond à un chiffre d’affaires d’une centaine de millions d’euros. La firme estime que cette marge devrait atteindre les 100 millions d’euros cette année. D’après Marco Tineli, cette nouvelle organisation était indispensable en raison des demandes de leurs clients de faire plus dans un délai restreint. En plus, elle va leur permettre d’engranger des recettes pour poursuivre leurs recherches technologiques et innovantes.
Aujourd’hui, aucune société ne peut lancer sa propre campagne de communication sans passer par les firmes de publicité, faisant ainsi exploser le marché publicitaire. Pour la France par exemple, les dépenses des annonceurs en publicité frôlent les 31,4 milliards d’euros tandis que les médias ont encaissé 10,7 milliards d’euros de recettes publicitaires, selon une statistique de 2011 de l’Irep.
De nouveaux éléments aident actuellement les entreprises de publicité à la tâche. À défaut d’un site Internet servant de support pour publier des bannières animées, les réseaux sociaux sont devenus un élément potentiel pour communiquer. Parmi les plus célèbres, citons Google+, Facebook, Twitter ou encore LinkedIn.