On ne s’improvise pas manager et gestionnaire d’entreprise de nos jours. Etre un bon manager aujourd’hui, c’est bien souvent être curieux, en veille, tactique, efficace et précurseur. Quelques conseils sur ce leitmotiv à ne jamais perdre de vue…
Se « mouiller »
L’image figée du chef d’entreprise régnant sur son empire du haut du dernier étage d’un immense building a du plomb dans l’aile… Pour être efficace dans son travail, un dirigeant doit savoir de quoi il parle. Et c’est en discutant, en furetant qu’il apprendra. Les contacts avec les collaborateurs, les salariés, les partenaires et les clients sont essentiels à sa propre culture de l’entreprise.
« Se mouiller » veut aussi dire savoir se fixer des objectifs élevés et prendre des risques. Ils ont beau être calculés et recalculés, ils ne sont pas toujours atteints. Mais il ne faut pas perdre de vue que la récompense est toujours à l’échelle du risque pris et qu’il faut savoir être ambitieux pour motiver ses troupes. A bon entendeur…
2. Diriger intelligemment
Diriger intelligemment
Pour un chef d’entreprise, diriger intelligemment passe souvent par une juste maîtrise de sa propre énergie. Il faut savoir l’économiser mais également l’utiliser à bon escient. De même, il faut être conscient de ses forces et de ses faiblesses, et s’entourer de collaborateurs capables de compléter ses compétences.
Il est également bon de ne jamais perdre de vue la vocation première d’un chef d’entreprise : savoir diriger, prendre des décisions et trancher le cas échéant. On notera cependant que l’adage « savoir diriger pour mieux régner » vaut mieux que « savoir diviser pour mieux régner ».
3. Savoir s’adapter
Savoir s’adapter
Le marché est changeant, et ce qui est vrai aujourd’hui n’a pas toujours été vrai hier et n’existera peut-être même pas demain. Il faut donc savoir anticiper les changements, évaluer les attentes des consommateurs. Etre un précurseur dans un domaine permet bien souvent de s’en accaparer le marché… Etre à l’affut, toujours premier sur les changements peut permettre d’appréhender ces marchés avec sérénité. Pour cela, le décideur devra souvent être réactif dans la validation des projets de ses équipes d’études.