Perte de temps, donc d’argent : les entreprises qui se trompent de salariés pour occuper un poste, essuieraient, selon une étude du cabinet PwC, un manque-à-gagner de 3,2 milliards de dollars.
Recruter le salarié adéquat, au bon moment et à bon prix: voilà une équation que les entreprises ont souvent du mal à résoudre. Selon une étude réalisée par cabinet conseil PwC pour le réseau social professionnel LinkedIn, la facture à mettre au débit des entreprises qui cumulent les erreurs de recrutements, s’élèverait à 130 milliards de dollars dans le monde, dont 65, 5 milliards rien qu’en Chine, et 29,3 milliards aux Etats-Unis.
Des coûts en matière de recrutements et de productivité
En France, le manque-à-gagner serait de 3,2 milliards de dollars, estime PwC. Des pertes qui s’expliquent par la baisse de productivité lié à la mauvaise distribution des postes et à l’inéquation entre l’emploi proposé et les compétences du candidat recruté. En terme de recrutements, Du côté des recrutements, le surcoût grimperait à, au total, à 19,8 milliards de dollars dans le monde.
Pour un spécialiste de PwC, « le chômage continue de croître alors que des emplois ne sont pas pourvus et que des chefs d’entreprise s’inquiètent de l’inadéquation grandissante entre compétences existantes et besoins de l’économie » (source : boursier.com). Il ajoute : « Plus les employeurs et employés sauront s’adapter aux évolutions du marché et faire coïncider les compétences avec les postes à pourvoir, plus les entreprises seront productives ».
La France, pénalisée par l’étroitesse de ses filières de recrutements, et la faible mobilité professionnelle tant interne qu’externe, se trouve dans la deuxième partie de l’Index d’Adaptabilité des Compétences dressé par PwC pour mesurer « la capacité d’un marché à répondre aux évolutions de la demande ». Elle recueille ainsi 41 points loin devant les Pays-Bas, premiers avec 85 points, suivis du Royaume-Uni (67) du Canada (61) de Singapour (57) et des Etats-Unis (57).