Les grandes sociétés aussi bien que les petites entreprises sont toutes soumises aux mêmes aléas vis-à-vis de leur personnel qualifié. Qu’il soit un broker de haut vol ou un plombier chauffagiste émérite, un employé qualifié, doté d’une solide expérience et d’une longévité conséquente dans l’entreprise, est un atout sans comparaison.
Le salaire ne suffit plus à garder ces perles rares. En ces temps de « sous–emploi », l’employé qualifié est plus souvent dragué par les recruteurs que le demandeur d’emploi. Et la concurrence dans ces situations sait très bien agiter le miroir aux alouettes… Garder ses employés requiert donc certaines techniques, des méthodes adaptées à chaque type de salariés. Le point sur cinq « trucs » incontournables pour fidéliser le salarié dont on ne voudrait pour rien au monde se séparer.
2. Proposer une carrière à la carte
Pas facile ? Pourtant, recruter et fidéliser un employé passe par l’envie de le voir s’épanouir au sein de son entreprise. Quoi de plus normal que d’envisager avec lui l’avenir de la société et de l’avenir de son propre poste ? Proposer un plan qui implique une évolution de statut, un changement de hiérarchie en même temps que les augmentations de salaires permet d’encourager le salarié à se voir grandir avec l’entreprise pour laquelle il travaille. C’est l’idée maîtresse. L’employé construit son poste et le fait évoluer en même temps que l’entreprise évolue. Sur le même principe, offrir dès l’entrée des possibilités d’évolutions extérieures, proposer des passerelles vers d’autres activités au sein de la même société peut motiver un employé qui aurait des envies de « grand large ».
3. Former c’est motiver
De pair avec l’évolution de carrière, qu’elle soit verticale (hiérarchique) ou horizontale (postes à l’étranger ou dans d’autres services de l’entreprise), la formation donne des ailes au salarié. La formation donne la possibilité d’augmenter les compétences d’un employé, d’élargir son champ de vision. L’avenir au sein d’une entreprise pour un employé est à la mesure de ses compétences et de leurs améliorations attendues. La formation participe donc autant de la réussite d’une entreprise que de son personnel. Au-delà d’être un droit, la formation est donc un outil primordial de management. Former, c’est motiver.
4. Sérénité mais pas béatitude
Etre un bon patron. Il n’y a pas de recette pour être le parfait chef d’entreprise. Mais il y en a un pour être le patron qui saura garder ses employés autour de lui. La sérénité. Paniquez et vous verrez tous les rats quitter le navire en même temps. Un chef d’entreprise serein, qui partage ses inquiétudes en même temps que ses succès, prodigue en encouragement aussi bien qu’en remontrances peut gagner la confiance de ses employés et maintenir dans l’entreprise un climat de travail serein et sérieux. Ajoutez un cadre de travail agréable, un espace de détente accessible à tous et l’ambiance de travail sera des plus cordiales. Quand on sait que l’ambiance n’a pas de prix pour un employé…
5. Vie privée / Vie Publique, le bon dosage
Il faut savoir fixer la limite. Le temps n’est pas élastique. Et si ce n’est pas le temps de travail qui pose problème, c’est le temps privé qui est retiré. Par exemple, le temps d’emmener son enfant à la crèche. Une crèche d’entreprise peut être une solution pour garder son salariat le plus longtemps possible sur le lieu de travail. De la même façon, savoir responsabiliser les employés non plus sur la durée mais sur le travail à fournir peut permettre une certaine flexibilité sur les horaires. Tous les employés ne le demandent pas. Mais c’est primordial pour certains autres. Faites le tri.
6. Joindre les actes aux paroles
Votre entreprise a une mauvaise image ? Ne pas hésiter à se racheter une conduite ? De nombreux exemples sont à suivre. Des entreprises du bâtiment ou du nucléaire ont entrepris de construire des chartes de déontologie que de nombreux employés sont fiers de brandir comme une image de marque. Joindre les actes aux paroles, c’est mettre en avant un discours en phase avec les enjeux de son entreprise et avec les enjeux du monde moderne. Et c’est respecter ce discours jusqu’au bout. C’est le prix à payer pour voir ses employés fiers d’appartenir à votre entreprise et véhiculer sa bonne image en dehors du temps de travail.