Contrat de génération : accord en vue avec les partenaires sociaux

Le dialogue social engagé entre le gouvernement, les syndicats et le patronat sur la mise en place du contrat de génération dans les entreprises vient d’aboutir à un accord. Quelles en sont les garanties ?

Le contrat de génération, promesse phare de François Hollande pendant sa campagne, est sur les bons rails. Quatre syndicats sont parvenus à obtenir un compromis ce vendredi. De son côté, le patronat a salué « l’équilibre » du texte proposé.

Associer les jeunes et les seniors

Le contrat de génération a un double-objectif précis : faciliter le recrutement des jeunes dans les entreprises, et y favoriser le maintien des seniors. Comment ? En liant les deux emplois.

Concrètement, ces contrats de génération seront subventionnés par l’Etat sous forme d’exonérations de charges pendant cinq ans (jusqu’à 2 000 euros par mois). Un jeune, recruté sous cette formule, serait associé à un salarié plus âgé qui deviendrait son tuteur. Le but est d’inciter l’entreprise à recourir à un salarié senior (de plus de 55 ans) pour former une jeune recrue (de moins de 30 ans).

Mais dans les faits, les choses devraient être moins rigides : au terme des négociations, les partenaires sociaux ont obtenu que le tutorat ne serait pas forcément assuré par un travailleur senior. De même, ils ont demandé des « vérifications » afin de s’assurer que les entreprises de moins de 300 salariés ne procèdent pas à des licenciements dans le seul but de recruter des jeunes.

Tous les six mois, un rapport commun dressant un bilan de la collaboration entre le jeune et son tuteur, serait réalisé. L’Inspection du Travail y aurait accès.

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