La gastro-entérite provient d’un virus qui se transmet par contact direct, mais aussi par les aliments et l’eau contaminés. Quelle attitude adopter pour s’en prémunir en période d’épidémie ?
Cette fois, elle est là et bien là. Le seuil permettant de classer la gastro-entérite à son stade épidémique vient d’être franchi : 389 000 personnes présentant les symptômes de l’infection se sont rendus chez le médecin lors des deux dernières semaines, avec des pics importants en Limousin, Nord Pas-de-Calais, Champagne-Ardenne, Haute Normandie et PACA.
Actuellement c’est en Bretagne que l’épidémie progresse le plus vite : les demandes de consultations pour suspicion de gastro-entérite sont devenues majoritaires par rapport à toutes les autres.
Il faut dire que le Rotavirus à l’origine de cette infection gastrique, certes banale, inoffensive, et aussi courte que violente, est très virulent : il se transmet en quelques secondes, soit par contact direct entre personnes, soit par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés.
En entreprise, le risque est démultiplié, surtout en raison de la généralisation des open-spaces. La première des préventions n’est pas de vous recroqueviller sur vous-même en évitant de faire la bise à vos collègues ou de leur serrer la « pince », mais de respecter une règle d’hygiène élémentaire : lavez-vous les mains le plus souvent possible.
Faites-le systématiquement lorsque vous entrez et sortez d’une pièce car les poignets d’une porte sont, chaque année, des sources terribles de contamination. Faites attention à ne pas porter la main (sale) à votre bouche, en cas d’éternuement par exemple.
La manière dont vous vous séchez les mains est aussi très importante : les séchoirs électriques, très courants dans les entreprises, sont à éviter car on les soupçonne de projeter des agents infectieux. Le mieux, après s’être lavé les mains, est d’utiliser des serviettes en papier à usage unique.