En janvier dernier, le Compte Personnel de Formation (CPF) a remplacé le Droit Individuel à la Formation (DIF). Le nouveau dispositif est toutefois plus difficilement accessible que l’ancien.
D’après des données fournies par la délégation Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle (DGEFP), 1,65 millions de connexions ont été répertories sur site www.moncompteformation.gouv.fr depuis lequel le nouveau CPF (Compte Personnel de Formation). 75 650 demandes de formation ont y été déposées, dont 21 000 acceptées, signale l’organisme.
Ces chiffres attestent que le dispositif lancé en janvier 2015 dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle, monte progressivement en puissance et gagne des adeptes, après un démarrage timide. Entre janvier et avril, l’administration en charge du CPF n’avait comptabilisé que 943 inscriptions, 1 516 sur le seul mois de mai et 4 141 le mois dernier. En juillet, 14 000 dossiers ont été validés, soit 65% du total environ.
Sur les 21 361 accès à des formations, 12 663 concernent des demandeurs d’emploi et 8 698 des salariés.
On est loin des 45 000 formations mensuelles gérées par l’ancien DIF : c’est que la CPF a un spectre moins large et met l’accent sur les programmes qualifiants et certifiants, un peu moins de 10 000 à ce jour.
Lorsqu’il travaille, le titulaire du CPF cumule jusqu’à 150 heures de formation qu’il peut utiliser ensuite toute au long de sa vie professionnelles pour se former, voire se reconvertir.
Les premières heures acquises au titre du CPF seront créditées au 1er janvier 2016. En attendant, il est possible d’y transférer ses heures DIF non consommées.