Le 7 janvier dernier, un accord portant sur le « développement de la formation tout au long de la vie professionnelle, la professionnalisation et la sécurisation des parcours professionnels » a été trouvé entre patronat et syndicat. En voici le détail.
Le nouvel accord met en place de nombreuses mesures. Celles-ci ne sont pas encore effectives : le texte doit être signé par la majorité des organisations syndicales avant d’être transposé dans une loi. Les principales mesures de ce texte sont :
- Le passage de trois à deux catégories de formation
- Un contrat de professionnalisation élargi, suite aux conclusions du Grenelle de l’insertion
- La création d’une formation initiale différée pour les salariés souhaitant reprendre leurs études, n’ayant pas été au delà du premier cycle de l’enseignement supérieur dans leur formation initiale
- Les salariés et les demandeurs d’emploi auront accès prioritairement à la formation afin d’obtenir de meilleures qualifications et requalifications.
- La création d’un Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels
- La mise en place d’un mécanisme de financement de la portabilité du DIF (Droit Individuel à la Formation), ce qui signifie qu’en cas de rupture de son contrat de travail le faisant bénéficier de l’assurance chômage, un salarié pourra multiplier le nombre d’heures lui restant de DIF par 9,15 euros et utiliser ce fonds pour financer une formation lors de la première moitié de sa période d’indemnisation du chômage ou pendant les deux années suivant son embauche s’il retrouve un emploi.